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Bibliographie

Bibliographie

Par où commencer?

Vous découvrez le monde de la douance. Vous n'avez pas encore lu sur le sujet ou vous cherchez un livre à conseiller à un enseignant, un proche:

Livres traitant de la douance" L'Enfant surdoué, l'aider à grandir, l'aider à réussir"
Jeanne Siaud-Facchin, 9/2002.Odile Jacob, collection "Guide pour s'aider soi-même", ISBN 2-7381-1159-9, environ 20€.
Quelques extraits:
"Etre surdoué, c'est penser dans un système différent, c'est disposer d'une forme d'intelligence particulière. C'est aussi grandir avec une hypersensibilité, une affectivité envahissante, qui marquent la personnalité."

Particularités sur le plan intellectuel ...
"Etre surdoué ne signifie pas être plus intelligent que les autres, mais fonctionner avec un mode de pensée, une structure de raisonnement différente. L'intelligence de l'enfant surdoué est atypique. c'est cette particularité qui rend souvent difficile son adaptation scolaire, mais aussi son adaptation sociale."

et affectif ...
"... être d'une sensibilité extrême, muni de multiples capteurs branchés en permanence sur ce qui l'entoure .... capacité étonnante de ressentir avec une grande finesse l'état émotionnel des autres. Véritable éponge, l'enfant surdoué est, depuis toujours, littéralement assailli par des émotions, des sensations, des informations multiples qu'il lui est le plus souvent difficile de vivre, d'intégrer et d'élaborer."

Pourquoi est-on surdoué ?
"... composante génétiquement programmée ... mais pas programmable ..."
"... ne peut jamais s'acquérir ... On l'a ou on ne l'a pas, c'est tout ... "

L'hypersensibilité
"...  s'observe chez tous les enfants surdoués. Elle est plus ou moins perceptible selon les aménagements effectués par l'enfant, ...
" ... est à la fois un atout, par la finesse perceptive de l'environnement qu'elle permet, mais aussi une source de souffrances et de blessures affectives.
L'enfant surdoué, branché en permanence sur son environnement affectif, sur le monde émotionnel, est constamment bombardé d'informations sensorielles, assailli de messages affectifs."

Perception sensorielle exacerbée (= "hyperesthésie")
Vue: voit/retient mille et un détails
Ouïe: récolte en même temps des informations diverses en provenance de sources multiples.
Odorat: distingue un grand nombre d'odeurs (même quasiment pas perceptibles)
Goût: différencie des saveurs très proches, souvent gastronome.
Toucher: réactivité tactile très élevée, aime/recherche le contact physique, indispensable à son équilibre affectif.

La suite dans le bouquin"L'enfant doué, l'intelligence réconciliée",Arielle Adda, Hélène Catroux, 10/2003.
1. Qu'appelle-t-on un enfant doué ?
2. Les ressources de l'enfant doué.
3. Les désarrois de l'enfant doué.
4. Le rôle des parents.
5. L'adulte doué: trouver son chemin (50 pages)"Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante", Jean-Charles Terrassier, Éditions ESF"Le livre de l'enfant doué", Arielle Adda, 1999."Guide pratique de l'enfant surdoué", J.-C. Terrassier-P. Gouillou, 5e éd., 8/2002."Surdoués, mythes et réalités", Ellen Winner, 1996"L'intelligence émotionnelle" , Daniel Goleman, 1995 (anglais) - 1997 (traduction).
"[La carte du coeur humain] apporte un démenti à ceux qui souscrivent à une conception étroite de l'intelligence et prétendent que le QI est une donnée génétique non modifiable et que notre destinée est en grande partie prédéterminée. Adopter ce point de vue, c'est balayer d'un revers de main la question la plus intéressante: Qu'est-il possible de faire pour aider nos enfants à mieux réussir dans la vie ? Quels facteurs entrent en jeu, par exemple, lorsque des individus possédant un QI élevé échouent et que d'autres, au QI modeste, s'en sortent étonnamment bien ? Je prétends que la différence tient bien souvent aux capacités que nous désignons ici par l'expression intelligence émotionnelle, qui recouvre la maîtrise de soi, l'ardeur et la persévérance, et la faculté de s'inciter soi-même à l'action. Et, comme le verrons, on peut inculquer aux enfants ces qualités et les aider ainsi à mieux tirer parti du potentiel intellectuel que la loterie génétique leur a imparti.
[...]
Quiconque est esclave de ses pulsions - autrement dit, quiconque ne sait se maîtriser - souffre d'une déficience morale. La capacité de conserver son sang-froid forme le fondement de la volonté et du caractère. De même, la source de l'altruisme est à rechercher dans l'empathie, cette capacité de lire dans le coeur d'autrui - être insensible aux besoins ou au désespoir d'un autre, c'est ne pas savoir aimer.Bibliographie : enfant précoce (Collège St-Louis, Le Mans)Biblio EEIP"Super cerveaux, des génies aux surdoués", de Robert Clarke, Editions PUF"l'origine des génies", Claude Thélot, Seuil 
RomansIl y a un garçon dans les toilettes des filles, Louis Sachar, 2001
Dans une classe de CM2 banale, deux événements viennent bouleverser la vie de cancre du "méchant" de la classe, Bradley. D'abord, un nouveau s'installe à côté de lui en classe et aimerait être son ami. Pfff...Il devrait savoir que personne ne peut aimer Bradley puisqu'il est désagréable avec tout le monde et mauvais élève. Et puis cette conseillère d'éducation, fraichement débraquée elle aussi ; encore une qui pense qu'il est récupérable, même pire : capable de faire le bien ! Rendez-vous compte... Et bien, en fait, c'est vrai. A la stupéfaction de Bradley, grâce à l'écoute souriante de Carla la conseillère et aux découvertes nées de son amitié avec Jeff, la terreur de l'école va peu à peu se transformer. De l'apprentissage des devoirs aux toilettes des filles, du terrain de basket à l'anniversaire de Colleen, Bradley s'ouvre à un monde normal, à cet univers qui n'avait jamais été le sien par manque d'amour et de compréhension.Des fleurs pour Algernon, Daniel Keyes, 1959/66.
"Algernon se jetait contre les parois du labyrinthe, tombait et s'y jetait de nouveau." La souris s'enroula en une petite pelote serrée et Charlie Gordon la prit dans ses mains. Un mois plus tard, il remis son rapport intitulé "L'effet Algernon-Gordon". La conclusion en était claire:
"l'intelligence accrue artificiellement se détériore dans le temps à un rythme directement proportionnel à l'ampleur de l'accroissement."
Si, en quelques semaines, le jeune simple d'esprit était passé de la naïveté puérile à l'indépendance intellectuelle, découvrant la violence et la douleur du monde dont il avait toujours été exclu, désormais, le temps pressait: Algernon n'était plus que l'ombre d'elle-même et le Charlie d'avant attendait patiemment de reprendre possession de son corps...Comment je suis devenu stupide, Martin Page
Télérama du 24 janvier 2001 :
Martin Page est un auteur aussi vieux (ou jeune, dans les 25 ans) qu'Antoine, le personnage de ce premier roman. Antoine, genre héros malgré lui, prend une ultime et audacieuse résolution : devenir stupide. Pourquoi ? Parce que "l'intelligence rend malheureux, solitaire, pauvre, quand le déguisement de l'intelligence offre une immortalité de papier journal et l'admiration de ceux qui croient en ce qu'ils lisent". Comment bousiller son QI, anéantir sa culture, annihiler sa pensée, s'offrir à la bêtise (cette sale et si méprisable engeance tant vilipendée par maître Flaubert - voir sa correspondance), pour, enfin, se rouler dans l'imbécillité, et planer, heureux, dans le néant ? Antoine se fait pragmatique. Il s'offre à l'éthylisme (la première gorgée de bière le rend malade), suit des leçons de suicide (les cours magistraux le dégoûtent), rêve d'une lobotomie (le médecin refuse, quand même.), se gave d'Heurozac (la jolie pilule du bonheur), jette ses livres, jette ses amis. Merveilleux Antoine. Plus il met du coeur à s'autodétruire et à détruire la vie, plus il nous enchante. Lui qui ne croit pas au happy end en fera les frais. Irrésistible de drôleries, de vérités bien assénées, ce Comment je suis devenu stupide ravit aussi - surtout ! - par son écriture, fraîche, spirituelle. Tant d'intelligence dans le phrasé est un vrai bonheur (n'en déplaise à Antoine !).Martine Laval Le Monde du 11 janvier 2001:
De père birman, de mère bretonne, Antoine, après un parcours universitaire " labyrinthique ", refuse de prendre place " dans un monde où l´opinion publique est enfermée dans la réponse à des sondages entre oui, non et sans opinion ", et où règne la sottise. Il prend alors " la résolution de couvrir son cerveau du suaire de la stupidité ", de s´anéantir par la bêtise. Cette entreprise d´auto-crétinisation, qui consiste à parvenir au Rien comme d´autres à l´Absolu, n´est pas simple. La bêtise n´est pas donnée à tout le monde. L´alcool ni le suicide ne l´aident à échapper à l´intelligence. Il reviendra dans l´univers des " mammifères cérébrés ", Flaubert n´étant pas étranger à ce retour. Dans cette histoire délirante, le narrateur ne délire pas, qu´il évoque les rares enfants de l´âge préhistorique doués de pensées ou qu´il s´initie aux mystères du Nasdaq.
De cette course au néant totalement absurde, Martin Page fait un roman d´une logique parfaite. Cette satire de notre monde qui se veut raisonnable est d´un écrivain qui maîtrise aussi bien son style que son humour en demi-teinte. Une réussite (éd. Le Dilettante, 226 p., 99 F, [15,09 ]).En quarantaine, Jacqueline Harpman
Casablanca, 1942. Ce qui n'était au départ qu'une discussion animée entre deux jeunes filles de 15 ans vire au scandale... "Il est des moments, dans l'Histoire, où il est décent que les bons sentiments étouffent le bon sens."
La narratrice, jeune collégienne trop raisonnable et raisonnante l'apprendra à ses dépends. Condamnée à l'exclusion pendant 40 jours, elle découvrira la solitude et l'orgueil... L'hypocrisie et les idées reçues du monde des adultes.

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